Forbidden Planet.
Fallait-il que j’aime avoir les jetons !
Tout avait commencé, quand fatigué par une longue route, je les avais vu, eux… les envah… Euh ! Oups ! Je voulais dire, ça a commencé quand un été de jeunesse, sur une plage, mon père m’avait offert un bouquin de Lovecraft. Je m’en souviens autant parce que mon père m’offrait quelque chose, que parce que ce bouquin du grand-maître cinglé du fantastique m’avait foutu les jetons. Maintenant que j’y repense… Je me demande d’ailleurs quel but mon père avait en tête…
J
C’est ce livre qui m’a fait plonger, voire me noyer… dans la littérature fantastique et la science fiction pendant longtemps. Il y a eu une époque où je ne lisais plus que ça, et parfois 2 livres par jour que j’achetais en poche en détournant un peu de sous des commissions (étant le préposé au ravitaillement familial).
Et puis, après l’étape livre, il y a eu l’étape cinéma. Ca tombait bien, toute une série de nouveaux films de science-fiction étaient en train d’apparaître. Mais surtout, celui qui a tout déclenché, c’était lorsque j’ai vu pour la première fois « Forbidden Planet » à la télé.
Car ça, c’est quelque chose Forbidden Planet !
D’abord –même pour moi à l’époque, c’était déjà un très vieux film (1956) !
Mais, fichtre ! Qu’est ce que j’avais eu les chocottes !
Pas à cause de Robby le Robot, qui à la demande du cuistot de l’équipage porté sur la bouteille, se met à picoler du whisky puis à en produire lui-même. Non, dans ce film, ce qui fout les chocottes c’est la Planète (Interdite) elle-même, qui fabrique une sorte de monstre invisible qui croque les astronautes venus à la rescousse du vaisseau précédent qui a disparu. Bien sûr, il y a les extra-terrestres, mais eux aussi ont disparu de manière inexpliquée, laissant des vestiges super en avance sur la science Terrienne (comme d’hab’). Et bien sûr, il y a une une sorte de savant fou rescapé (le docteur Morbius), venu avec le 1er équipage, et bien décidé à profiter de cette technologie mystérieuse.
N’hésitons pas à le dire (je n’hésite donc pas) : La Planète Interdite est l’un des meilleurs films de science-fiction qu’il soit possible de voir (le film ressort bientôt à l’écran, guettez les programmes de vos cinoches préférés, et en DVD en Novembre).
Vous ne pourrez que craquer sur le côté fifties de l’aventure, les costumes, les effets spéciaux millésimés, Helle Nielsen (Y a-t-il un pilote, une reine…. Etc, etc… Vous connaissez la série) dans l’un de ses premiers rôles. Sans compter Altaïra, l’héroïne du film, fille du savant fou, évidemment une sorte de créature sortie des calendriers américains à pin-up de l’époque (c’est donc pas du Kate Moss, vous vous en doutez).
Miam, miam… Je suis plutôt impatient de retrouver Robby Le Robot, la musique fantabuleuse de ce film (musique électronique des années ’50 : très fort), les rondeurs pulpeuses de l’héroïne, la cité-puit des extra terrestres disparus, le monstre invisible, le look méphistophélique du savant fou, et surtout les chocottes de mon enfance…
Et si jamais, vous avez peur de passer pour un attardé, un éternellement adulescent, vous pourrez frimer dans les dîners (on dîne tous aujourd’hui, il paraît !!!), en expliquant que le scénario est inspiré par ‘La Tempête’ de William Shakespeare.
Et toc !