One Better Day.
Quand il y aura plus de chomeurs que de travailleurs, quand on pourra s'acheter une banque avec son alloc', quand un golden parachute sera un carnet de tickets resto, quand les adresses des Restos du Coeur rempliront les pages du guide Michelin, quand la sécu ne remboursera plus que la mort aux rats, quand il faudra un emprunt sur 3 générations pour payer une tente, alors je m'en rappelerai... des jours meilleurs.
Bien sûr, tout cela n'arrivera pas.
Mais pas parce que nos prophètes du tout libéral découvrent les bienfaits du rôle de l'état. Ni parce que -c'est sûr- un jour Christine Lagarde et tous ses semblables seront renvoyés là ou ils auraient mieux fait de rester. Encore moins parce qu'on arrêtera de faire comme si les lessiveuses des paradis fiscaux n'existaient pas. Pas plus -soyons fous- si jamais on se décidait à donner à chacun une part égale de la planche à billet (sans oublier le mode d'emploi).
Bien sûr que non.
Faut pas rêver, non plus (mais pas se laisser faire quand même).
En attendant, pour un jour meilleur, je me contenterai bien d'un sourire, de n'importe qui, n'importe ou, sans raison particulière. Un sourire, juste comme ça. Pour un jour meilleur.
London / Storey's Gate, Westminster - Methodist Church
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