Le dimanche est si prêt...

... que j'ai du mal à me dire qu'on est déjà lundi.

Il y a quelque chose qui ne vas pas. Hier, je profitais d'une douce journée en compagnie d'autres bloggeurs amis. l'après-midi filait sans que nous ne nous en rendions vraiment compte, aidés par une heure de jour supplémentaire dérobée à la nuit précedente.

Et là c'est déjà lundi, et il faut que je me concentre sur toute une foule de choses et de détails dont la finalité pour le bienfait de l'humanité (ouais, je vise peut être un peu haut hein ?) me paraît loin d'être immédiat.
Dans une semi-léthargie propre au lundi matin, je me dit "qu'il y a quelque chose qui ne va vaguement pas". Comme si hier les choses étaient à leurs places, et qu'aujourd'hui elles ne le seraient plus tout à fait. J'envie ceux et celles pour qui l'existence et ce qu'ils en font paraît couler de source, s'enchainer dans un même mouvement continu, porté par le même sens de ce qu'on fait de soi, ou de ce qu'on fait pour les autres.

C'est peut être bien le printemps qui arrive après tout. Qui réveille des envies en attente. Qui me rappelle que je ne devrais pas rester les pieds dans le même sabot.
Il y a ceux qui trouvent leur place et qui ensuite s'y sentent bien, la plupart du temps. Il y a ceux qui ont toujours une sorte de bougeotte intérieure, une incertitude qui les fait aller de l'avant, une insatisfaction qui contribue à les faire avancer.
Le lundi c'est souvent le jour de l'insatisfaction !
Encore plus si le dimanche était heureux !!!
:-)

Les lundi (avec ou sans "s" ?), c'est le jour ou je me dit que la semaine prochaine, il ne faut pas qu'il y ait cette sorte de lundi.

Pour Barny & Phany.
(Manu Larcenet)

Comments

[Anne]

swahili, à mon avis c'est une mystérieuse bande d'agents secrets top discrets :-D

[LaVitaNuda]

> Barnabé.
C'est vrai ça ! Vivement la semaine de 6 jours !!!
:-)

(y a pas de quoi. ;-))

> Anne.
Oui, si en plus on arrivait pas à se satisfaire des bons moments, uniquement préoccupés par la perspective du maudit lundi... pfff... ce serait une vie déprimante !

> Samantdi.
Ce que tu dis me donne à penser qu'à un moment j'étais comme toi, chaque minute était employée à quelque chose. Ca m'allait bien, parce qu'il y avait un équilibre entre ce que je devais faire, ce que j'avais besoin de faire, et ce que j'aime faire.
L'angoisse du lundi est revenue depuis que le "ce que j'aime faire" est grignoté par le reste. Grrrr... comme grrrignoté !
(je confirme pour les lasagnes. Et puis oui ! Vivement Mai, sauf que tu vas être obligée de venir avec un container de confitures... Uh uh :-))

> Fauvette.
Il faut croire qu'il y a comme une épidémie !
Il faudrait peut être lancer une grande opération "sourire du lundi" (avec un week end de 3 jours à gagner, hi hi hi).

> Swahili.
Oui certainement. Mais j'imagine que ceux qui exercent leur travail dans une forme de passion pour ce qu'ils font arrivent aussi à passer par dessus les moments ennuyeux plus facilement.
En revanche, ils ont peut être beaucoup plus de mal à supporter ceux qui vivent vraiment leur travail comme seule fonction alimentaire.
Mais à choisir...
:-)

[swahili]

Je pense que même quand on bosse pour le bienfait de l’humanité, on doit parfois oublier de prendre du recul et se prendre la tête dans des détails quotidiens, qui font que les lundis qui suivent un dimanche passé en bonne compagnie sont aussi déprimants.

[Anne : je ne vois absolument pas avec qui LVN a pu passer son dimanche !]

[Fauvette]

Cela se voit sur la tête des gens, le lundi, qu'ils ne sont pas contents, que le temps a filé trop vite... Et même sur la mienne je pense !

[samantdi]

Pour moi, il n'y a pas vraiment de différences entre les jours en ce moment : beaucoup de boulot, mais ce sont des travaux de lecture, de réflexion, et de correction de copies... que je fais aussi bien le week-end qu'en semaine, avec par ailleurs des problèmes matériels à régler qui me demandent d'aller dans ma campagne, et, comme fait exprès, Coloc étant dans la même situation, cela donne des heures de téléphone pour se raconter comment ça avance.

Semaine ou week-end, mon ennemie, c'est la montre : jamais assez de temps, j'aimerais faire partie des gens qui se contentent de qulques heures de sommeil, alors que je suis une marmotte !

Allez, on est (presque) mardi !

(Je pense que les lasagnes étaient bonnes! Vivement le début mai!)