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L a     V i t a     N u d a
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17 octobre 2006

Circulez, y a rien à voir !

Aujourd'hui c'est la journée de la lutte contre la pauvreté.
C'est aussi la première journée des débats entre candidats socialistes, pour espérer devenir calife à la place du calife. Au vu des préparatifs et conditions des débats, en fait il n'y en aura pas... Les candidats ne pourront pas se parler, les questions sont connues d'avance, chaque prétendant au titre aura en tout et pour tout 30mn pour s'exprimer sur chaque thématique... le dit débat s'avère devenir une opération de com' millimétrée ou chacun essaiera de se distinguer autour d'un même programme que promis juré, ils ont promis de respecter.
Pauvre débat.
A l'autre bout, on s'empaille de la même manière pour savoir qui sera le plus libéral-social ou social-libéral tout en réaffirmant bien fort des principes républicains qui ne s'appliquent qu'aux autres. Pas de papiers dehors, les délinquants en prison, les chomeurs feignants, etc, etc...
Pauvres principes républicains.
Pourtant il faut saluer des initiatives courageuses. Comme la loi SRU qui oblige les communes à consacrer 20% de leur création de logement au logement social. Résultat, la loi n'est pas respectée par les communes qui préfèrent payer des amendes. La CMU, couverture médicale universelle dont l'application est peu connue et mise en oeuvre est peu connue des généralistes contient une autre surprise. Censée s'appliquer aux plus pauvres d'entre nous, il faut pour en profiter disposer d'un domicile. Ce qui en exclue tous les sans-logis dont le nombre va par ailleurs croissant. On pourrait aussi parler de la parité et toutes ces idées qu'on ressort comme des gadgets en fonction de celui qui les brandit comme un trophée pour lui ou comme une arme pour l'adversaire.
Pauvres initiatives.

De moi, de nous, on attend dans quelques mois, un vote.
Le truc magique, censé ressouder une nation autour de projets, d'envies, d'espoirs et des moyens qui vont avec pour les réaliser.

Jusqu'à aujourd'hui : pauvres de nous.

rueraymondlosserand
Paris, Rue Raymond Losserand.

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Commentaires
A
Bon on circule, on circule, mais c'est mieux quand il y a des choses à voir, céans !
F
Pour l'instant on peut observer avec recul le changeant petit manège que ces hommes et femmes politiques accomplissent sous nos yeux… Leurs dernières pirouettes - pardon, les dernières touches de leur "programme", ou du futur "programme" -le mot parle en lui-même! Pour l'instant ça tient un peu du show-biz grand guignolesque!<br /> On se demande jusqu'où peut aller leur manque de vergogne -et d'éthique, pour preuve en effet les entorses qu'ils commettent eux-mêmes à la légalité- bref tout cela pour vendre leur désir inextinguible d'être "les chiefs". Tout est permis, coups de théâtre, racolages… ces artifices pour le moment arrivent à peine à nous distraire, tant nous en connaissons la teneur!<br /> Mais l'approche des élections va nous les rendre bientôt vraiment insupportables, non?… "Qu'est-ce qu'on va faire avec une équipe pareille"?<br /> Pfoui, je crois que cela faisait longtemps que je n'avais pas laissé un com' aussi long… ;-)
L
> Anne.<br /> Quand on entend des discours nous expliquant comment nous enrichir par le travail alors que dans la réalité les revenus du travail s'appauvrissent... il y a comme une... ambiguïté.<br /> Pourtant, les profits et les bénéfices existent, mais aucun homme politique n'a l'air prêt à expliquer comment partager la richesse existante.<br /> Il est vrai que cela nécessiterait sans doute une dimension au moins européenne pour être efficace, et depuis le réferendum... c'est bizarre, on en entend plus parler de la construction européenne !<br /> <br /> > Anitta.<br /> Ah oui, être pauvre devient à la fois de plus en plus possible pour chacun, et en même temps les solutions durables ont bien peu de place dans le discours politique.<br /> <br /> > Richard G.<br /> C'est le problème des lois. Il existe toujours un moyen de les contourner, c'est le risque. Mais si une large majorité la respecte parce qu'elle a été vraiment débattue, et surtout si on se donne la peine de l'appliquer plutôt que de faire semblant, alors là on commence à vraiment être dans l'action politique.<br /> J'ai dans l'idée que c'est plutôt l'opposition à certaines lois qui ont réussi récemment à rassembler ces conditions.<br /> Tout n'est donc pas perdu !<br /> :-)<br /> <br /> Tu vas aller voir Steve Reich ? Tu raconteras dis ? (hein, dis !).<br /> <br /> > Fauvette.<br /> Tu as raison, la saturation nous guette !<br /> Et je crois qu'on a pas encore tout vu, ni entendu en plus !!!<br /> :-)<br /> <br /> > Anita.<br /> Sinon, ils ne nous resterait plus qu'à partir vers de nouveaux et verts paturages ?!?<br /> :-))<br /> <br /> > Samantdi.<br /> Oui, c'est vrai. Rien ne nous interdit ici d'avoir des idées et d'essayer de les faire entendre et comprendre. En fait c'est ça la politique !<br /> <br /> > Barnabé.<br /> Le problème des hommes politiques c'est qu'ils aiment le pouvoir avant tout (et avant n'importe quelle idée, qu'ils utiliseront si elle peut leur servir à quelque chose).<br /> Et je crois bien que c'est ça au fond qu'on leur reproche. Le pouvoir pour le pouvoir, c'est l'image qu'on a eu ces dernières années en permanence. Ca n'est vraiment pas susceptible de provoquer un sentiment de confiance et d'adhésion, mais plutôt juste une recherche du meilleur intérêt pour son petit soi-même (son propre pouvoir).<br /> <br /> > K.<br /> Tu m'as si bien résumé que tu pouvais le dire 2 fois !<br /> :-)))
K
C'est plutôt "des bas" faute d'idéhauts !
K
C'est plutôt "des bas" faute d'idéhauts !
L a V i t a N u d a
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