Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
L a     V i t a     N u d a
Derniers commentaires
Archives
21 décembre 2005

Un Conte de Noël.

Alors voilà !
Pour ma dernière note de l'année, je vous laisse un peu de lecture avec un conte de Noël.

Merci encore à tous et à toutes pour cette année pleine de plaisirs bloguiens. Je vais maintenant profiter de quelques jours de vacances. Je vous souhaite de très très très bonnes fêtes ! A bientôt !

mrjack004

CHAPITRE I

Il était une fois une histoire qu’on ne lit habituellement qu’à Noël.

L’histoire de Jenyfer. Jenyfer vivait aux confins d’un royaume merveilleux. L’orthographe étrange de son prénom, elle le devait à Roger, son père qui était allé la déclarer en sortant de la maternité Simone de Beauvoir en léger état d’ébriété, après avoir arrosé un peu trop la naissance de sa quatrième fille avec ses collègues du commissariat ou il travaillait.

A peine sorti de la maternité, Roger emboutissait un abribus heureusement vide avec une voiture de service. Ce qui lui valu un mois de mise à pied. Voici donc les auspices sous lesquels Jenyfer pris place dans le monde pour devenir rapidement la quatrième roue du carrosse familial.

En tant que dernière arrivée parmi trois demi soeurs de 2 mariages différents, Jenyfer passait souvent après elles. L’aînée Samantha, la plus émancipée, s’était faite virée du comité local Ni Putes Ni Soumises après avoir été prise en flagrant délit d’un passage remarquable et désolant au casting d’A

La Recherche

de

la Nouvelle Star.

Elle entreprit alors de se venger sur sa sœur en lui chan… hurlant régulièrement les œuvres complètes de Jennifer, l’autre, celle qui chante pour le compte des armes secrètes de destruction massive des tympans.

La seconde, Pamela ambitionnait de devenir styliste chez H&M, et ses œuvres expérimentales finissaient invariablement par habiller sa cadette. Elle en profitait pour lui racketter son argent de poche pour qu’elle puisse –elle- s’acheter la même robe qu’Anna Kournikova, ou adopter les mêmes chapeaux que Lâam. Jenyfer portait donc en permanence les mini jupes à franges en peau et les T-shirt « rose miko » à paillettes de sa sœur dans des tailles trois fois trop grandes pour elle.

La troisième, Ophélie était à la fois pire et plus innocente. Avant de se reconvertir dans une école d’esthéticienne après avoir quintuplé sa cinquième elle s’était passionnée pour le tag indoor et procédait régulièrement au relookage complet de la chambre de sa sœur. Après avoir finalement décidé de se consacrer à la décoration corporelle, Jenyfer devint naturellement son « modèle » favori. Et elle entreprit de tester sur elle différentes teintes pour les cheveux : noir goudron, blond white spirit, roux cire dépoussiérante. Et finalement boule à zéro dans une tentative immédiatement avortée de lancer une mode Barthez au féminin.

Jenyfer espérait au départ sur un peu de soutien de la part de ses parents. Mais hélas, son père était bien trop occupé après avoir été retiré du service actif pour usage inconsidéré de son arme de service. Il avait été replacé derrière un bureau ou depuis 10 ans il perfectionnait sa maîtrise des outils bureautiques les plus perfectionnés : la machine à écrire portative Olympia 1967.

Caro, la mère de Jenyfer faisait de son mieux, mais elle était facilement débordée par l’énergie débordante de ses enfants, et l’apathie familiale totale de Roger. Son métier de vendeuse de chaussures chez Eram n’était pas toujours très facile non plus, surtout avec le patron –Mr Groblais- dont elle endurait silencieusement depuis 10 ans les blagues salaces et les pincements aux fesses.

Jenyfer avait hérité de sa mère cette capacité à être une bonne pomme et à endurer ce quotidien en silence. Ceci dit il valait mieux, sous peine de subir l’intégrale Lara Fabian chantée par Samantha, ou se faire customiser sa paire de Puma par Pamela, ou de subir un gommage à la poudre à récurer par Ophélie.

Jenyfer s’occupait donc de l’intendance familiale sans oublier chaque Jeudi de passer au bureau de tabac pour y valider le bulletin de loto hebdomadaire. Elle nettoyait et rangeait la maison. Faisait les devoirs des plus grandes. Servait l’apéro à Roger. Et répondait pour sa mère par des « non merci » imperturbables aux coups de fils répétés et graveleux de Mr Groblais au domicile familial.

Jenyfer passait donc totalement inaperçue, ne ressemblant à rien, aussi silencieuse et transparente que possible. A l’école c’est à peine si les professeurs s’apercevaient de sa présence – absente mais quand elle est là – avait noté l’un d’eux. Elle n’avait pas de camarades. Son allure et sa timidité ne provoquait au mieux qu’indifférence. Au pire des moqueries qu’elle supportait en silence.

Autant dire que Jenyfer était mal partie dans la vie !

mrjack007

CHAPITRE II

Jusqu’à ce qu’un jour enfin, une lueur d’espoir apparaisse dans la vie de Jenyfer. Un soir où elle se préparait à se morfondre une fois de plus dans le canapé familial à regarder la télé, elle surprit ses sœurs à discuter à voix basse. Il était question d’aller assister à l’enregistrement d’un concert (en play back) du célèbre groupe R&B, les « Romantic Brothers ». Et si possible de rencontrer le chanteur du groupe: Jayson.

Cette conversation n’était pas tombée pour rien dans les oreilles de Jenyfer. Les Romantic Lovers étaient le petit coin de ciel bleu qu’elle s’octroyait quand il lui restait un peu de temps libre pour s’ennuyer. Ce soir là, fébrile, elle retourna dans sa chambre ou régnait l’odeur délétère des bombes de peintures que sa sœur Pamela venait à nouveau de répandre dans sa chambre en taguant des « Jenyfer ta race » géants (une vengeance après que Jenyfer ait préféré brûler ses dessous Etam tout neufs plutôt que de les lui donner).

Elle était décidée.

Quoiqu’il en coûte elle aussi elle irait assister à l’enregistrement de l’émission avec les Romantic Brothers et surtout de Jayson… Jayson… Jayson pensa t’elle en réécoutant sur son mobile la sonnerie téléchargé de leur dernier carton : « You are my eternal love ».

Mais comment réussir à s’éclipser et à échapper aux corvées familiales?

Le jour dit, imitant la voix de sa mère elle appela Mr Groblai pour lui fixer rendez-vous à 19h00 précises à la sortie de la cafétéria Leclerc de Voumion, heure à laquelle sa mère arrivait invariablement pour aller boire son thé hebdomadaire avec sa copine Josiane. Elle appela ensuite le commissariat en prétextant d’abord le cambriolage du dépôt local Ricard. Elle était sûre qu’ainsi l’équipe d’intervention partirait à la rescousse au grand complet. Il ne resterait plus que Roger au commissariat en planton de service. Elle le rappela dix minutes plus tard pour signaler qu’un individu qu’elle décrivit sous les traits de Mr Groblai menaçait d’attentat à la pudeur une dame en qui il ne pouvait manquer de reconnaître sa propre femme.

Il ne lui restait plus qu’à aller sonner chez la voisine, Mme Sbyzierwski.

Mme Sbyzierwski était une petite dame à la retraite qui vivait recluse dans son 3 pièces. Jenyfer lui montait souvent ses courses, et écoutait les tranches de vies racontées par la vieille dame. Elle aimait bien toutes ces histoires, quand la vieille dame racontait ses années de « petite mains » dans la haute couture. Des photos jaunies montraient les réalisations de Mme Sbyzierwski sur des mannequins, ou des actrices hollywoodiennes dont Jenyfer ne retenait jamais le nom. Avec l’âge, la myopie et l’arthrose, Mme Sbyzierwski avait pris sa (maigre) retraite, en compagnie des cadeaux (photos dédicacées, lettres de remerciements, bijoux) que plusieurs clientes lui avait remis en souvenir de son dévouement. Elle avait jeté à la poubelle le fer à repasser que son créateur de patron lui avait offert le jour de son départ.

Mme Sbyzierwski, mise dans la confidence, avait confectionné la tenue de soirée de Jenyfer. Et bien sûr, habillée ainsi Jenyfer devenait une autre Jenyfer. Qui aurait pu se douter qu’elle soit en fait aussi séduisante ?

Quelques minutes plus tard, totalement méconnaissable, elle s’engouffrait dans le RER qui l’amènerait des confins du royaume merveilleux au studio télé ou les Romantic Lovers en panique étaient en train de chercher fiévreusement ou avait pu passer le CD du playback du concert. Jenyfer se glissa dans la salle. Embarrassée par son allure et craignant d’être reconnue par ses sœurs et les filles du lycée Jacques Prévert descendues en masse. Elle alla se cacher dans un recoin de la salle ou elle resterait inaperçue.

Avec plus de trois quart d’heure de retard la régie son envoya le play back des Romantic Lovers.

mrjack016

CHAPITRE III

Dès l’apparition sur scène de Jayson et ses acolytes, le public (féminin à 95%) devint totalement hystérique. Au bout de trois chansons le service d’ordre complètement débordé par l’ambiance et les évanouissements successifs à évacuer ne pouvait plus faire face. C’est le moment que ce crétin velu de Jayson choisit pour s’approcher un peu trop près des premiers rangs. Pendant que le play-back débitait imperturbablement le refrain (« je te retrouverai / ton style est trop fresh / t’es trop top / j’te veux non-stop »), Jayson se faisait dépecer par des dizaines de mains avides. Lorsque le service d’ordre le récupéra, les vêtements de Jayson étaient en lambeau, il était couvert de griffures, quelques touffes de cheveux avaient été prélevées d’autant plus facilement qu’il utilisait ce gel fixant d’une marque avec laquelle il était sous contrat.

Bref il était dans un sale état.

Le concert fut stoppé prématurément, le public évacué, et Jenyfer rentra chez elle malgré tout enchantée de ce moment de bonheur, serrant contre elle la part du butin prélevé sur Jayson qui avait atterri par un hasard balistique sur ses genoux pendant qu’une mêlée d’une dizaine de furies s’empoignait furieusement.

Elle se glissa discrètement dans sa chambre pendant que ses sœurs arrivaient juste après elle et soignaient leurs yeux au beurre noirs, leur piercings arrachés et quelques morsures diverses. Roger et Caro n’y prêtèrent aucune attention, tout à leur explication orageuse visant à éclaircir les agissements douteux de Mr Groblai.

Pendant ce temps, les Romantic Lovers étaient eux aussi sens dessus-dessous. Dans la mêlée Jayson avait perdu une basket. Et ça c’était grave ! L’équipementier qui chaussait Jayson finançait aussi le disque, la tournée et toute la promo dans le seul but de vendre très cher cette toute nouvelle basket ultra secrète. Pour faire monter le buzz marketing de la marque, ce nouveau modèle ne devait être vendu qu’après six mois de campagne promo des désormais surnommés « Marketing Lovers ». Le pied gauche était fabriqué dans un camp de travail Chinois, le pied droit dans un pénitencier Mexicain. La disparition de cette chaussure était une catastrophe. Le pire pouvait désormais arriver, d’ici quelques semaines des copies pouvaient inonder le marché mondial, ruinant les efforts et la stratégie de la société. Si la nouvelle s’ébruitait, cela suffirait à déclencher une catastrophe boursière pour la marque. Il fallait retrouver cette basket.

C’est alors que Jayson eu une idée. C’est qu’il ne tenait pas vraiment à retourner travailler dans le camion à Pizza de Mr Signorelli.

Un communiqué fût publié indiquant que les Romantic Lovers invitaient tout le public du concert à revenir assister à un nouveau spectacle ? Le communiqué précisait qu’une surprise exceptionnelle attendrait le public.

Ce soir là Jenyfer put se rendre sans problème à la soirée. Ses sœurs surexcitées par la nouvelle et la promesse d’une surprise ne lui prêtaient aucune attention. Roger était en détention provisoire pour coups et blessures sur la personne de Mr Groblai. Caro était parti chez son amie Josie sur les conseils de l’avocat qui se chargeait de son divorce et de sa plainte pour  harcèlement sexuel.

Le studio télé retenu était bondé et surchauffé lorsque les Romantic Lovers arrivèrent sur scène. Jayson s’adressa au public : « La dernière fois, l’une d’entre vous est partie avec une de mes baskets. Il faut vraiment que je la retrouve tu vois ! ». La réponse du public fut un silence total. Jenyfer fut prise d’un frisson en pensant à la basket de Jayson cachée sous son lit. « Aidez moi » repris Jayson. « Croyez moi, je saurais personnellement remercier celle qui me rendra ma basket ! » ajouta t’il en décochant le même sourire qui lui avait servi dans une pub Colgate. Aussitôt des « Moi, moi, moi » hurlèrent, et submergèrent la foule, mais cette fois le service d’ordre était imposant.

Une file se forma. La première à monter sur scène fut Jenyfer au grand dam de ses sœurs et des filles du lycée Jacques Prévert qui la reconnaissait sous la tenue de Mme Sbyzierwski. Quelques « Bouffone, Ta race et autres Sale Pute » fusèrent instantanément. Mais Jenyfer monta sur scène.

mrjack035

CHAPITRE IV

Jenyfer intimidée mais imperturbable décida de révéler son forfait : « Oui, c’est moi qui ai ta basket -dit elle piteusement- j’espérais la garder en souvenir. »

Jayson était subjugué, il n’avait jamais vu une fille avec une classe pareille… Mais les cris des trois sœurs de Jenyfer le sortirent de sa stupéfaction. « C’est pas vrai, c’est moi qui l’ait trouvé, c’est ma sœur, c’est elle qui me l’a volé la basket. C’est pas juste qu’elle ait la récompense » commença Samantha.

« C’est faux, c’est moi et pas ces trois bouffonnes » ajouta Pamela.

« C’est des menteuses, c’est moi qui l’ai trouvé ta basket Jayson !» supplia Ophélie.

Tout cela s’annonçait mal, les avocats de l’équipementier sportif présents sur scène prévoyaient déjà des complications à n’en plus finir et des dégâts médiatiques ruineux pour leur image de marque. « Comment qu’on va faire ? », « Tu nous as vraiment mis dans le pétrin Jayson ! ».

C’est alors que Jayson, tandis qu’il voyait intérieurement et avec terreur se rapprocher le camion à Pizza de Mr Signorelli, eut un éclair de génie. « Faites monter sur scène les 3 autres. » dit-il. Samantha, Pamela et Ophélie ne se firent pas prier pour rejoindre Jenyfer sur scène. Elles avaient chacune bien l’intention de gagner la partie.

« Je sais comment savoir laquelle d’entre vous dit la vérité. » annonça Jayson devant les regards médusés des avocats (« Quelle connerie a-t-il encore trouvé ») et le public abasourdi.

Jayson plongea la main dans la poche de son baggy et en ressortit la deuxième basket qu’il portait depuis 6 mois sur tous les plateaux télé, pendant tous les concerts et toutes les promo. Parfois il dormait même avec.

Il s’approcha de Samantha : « Renifles là-dedans » ordonna t’il.

Samantha y plongea le pif comme elle avait vu Kate Moss le faire sur une vidéo qui circulait sur internet. Elle s’évanouit aussitôt au contact de l’effroyable odeur exhalée par la basket.

« C’est pas elle. » ajouta Jayson. « A toi maintenant » dit-il en tendant la basket à Pamela. Retenant sa respiration Pamela succomba malgré tout au bout de quelques secondes. Puis Ophélie suivit le même chemin.

« Il ne reste plus que toi. » termina Jayson en s’approchant de Jenyfer. Un peu surprise, mais sans hésitation Jenyfer plongea son nez dans la basket et en respira une grande bouffée. Ses sinus et son odorat complètement bousillés par les tags incessants de sa chambre, et les produits ménagers transformés en cosmétiques par ses sœurs, firent qu’elle ne ressentit absolument rien. Elle releva la tête, souriante.

« C’est elle, c’est elle » exultèrent un Jayson définitivement conquis et les avocats soulagés. « Oui, c’est moi. » ajouta simplement Jenyfer sous les cris et les applaudissements du public.

« Serais t’il possible que je sois en train de tomber amoureux ? » lui dit Jayson totalement et définitivement conquis.

« Pourquoi compliquer les choses ? » lui répondit Jenyfer.

Puis elle l’embrassa.

Publicité
Commentaires
L
> Monica Bella :<br /> Rien de plus, mais des films comme Shop Around The Corner, j'aimerai bien pouvoir en voir plus souvent ! Ca nous changerait des prises de tête auteuristes et des grosses machines hollywoodiennes !
M
pour James steward qui est un acteur vraiment<br /> delicious, bien sur l'actrice est formidable,<br /> mais bon qu'est ce que vous voulez...
L
Voilà une bonne médecine qui devrait te remettre sur pied rapidement.<br /> Ben dis donc, l'année commence bien !<br /> Bonne Année et Bonne Santé surtout alors.
A
De passage, sortie du fond de mon lit (où j'ai dévoré Un bail avec Dieu, quitte à être malade autant bien se soigner)... je me disais que ça sonnait familier, aussi !<br /> <br /> Tu sais quoi ? La médecine me prescrit "The shop around the corner" cet après-midi :-)
L
> Anne.<br /> J'ai bien fait de faire des chapitres alors !<br /> Mais moi je connais quelqu'un qui a dévoré "La Machine A Rever" pendant ses vacances !<br /> :-))<br /> <br /> > Anouchka.<br /> Je ne savais pas en fait que les contes pour enfants étaient redevenus à la mode !<br /> En fait je crois qu'ils l'ont toujours été, mais sûrement que le marketing de l'industrie du jouet est venu y ajouter une couche supplémentaire.<br /> L'idée que je partage c'est que les contes sont intemporels parce qu'ils aident au fond les enfants à grandir. Ils peuvent s'identifier à des héros qui traversent des épreuves (les bons contes ne font pas que les bons amis, ils foutent la trouille aussi ; y survivent et changent (en mieux) et finalement avec un happy end.<br /> C'est la différence dit-on avec les mythes, qui eux sont destinés aux adultes et finissent plus souvent mal.<br /> Si ta fille est obsédée par Cendrillon, c'est bien sûr parce qu'elle aime l'histoire, mais aussi probablement parce qu'elle trouve dans cette histoire des réponses à des questions qu'elle se pose un peu confusément.<br /> <br /> > Catz.<br /> Bah oui, c'est peut être un peu violent, mais comme l'escarpin de vair se fait rare ! J'avais moins de choix. Pourvu que ca ne tourne pas au règlement de conte.<br /> <br /> > Heidi.<br /> Merci !<br /> :-)<br /> Et puis , puisque c'est le moment, bonne année au "bloug" d'Heidi !!!<br /> <br /> > Endlessjoe.<br /> Je ferais peut être un conte de fée famille Pierraffeu un de ces jours.<br /> <br /> > Vroumette.<br /> Ben oui, mais dans les contes tout est bien qui finit bien, alors peut être que les contrats publicitaires c'était de trop.<br /> Comment ça ? Et pourquoi tu ne le lirais pas aux zozos ? Ca aurait été bien de connaitre leur avis non ?<br /> <br /> > Anitta.<br /> Merci Anitta, si tu veux en faire une adaptation cinéma (même en version vidéo familiale) tu peux y aller. Mais n'oublie pas de me montrer le résultat !<br /> <br /> > Anne.<br /> Les deux dernières répliques du conte sont empruntées à... Lubitsch (si, si).<br /> :-)<br /> <br /> > Barnabé.<br /> Merci et puis alors "Toi même Barnabé" !<br /> Très bonne année à toi également, que les Dieux du Blog te prennent sous leur heureuse protection.<br /> :-))<br /> <br /> > 4.<br /> Merci beaucoup 4.<br /> Voilà juste ce qu'il me faut pour l'année 2006 !<br /> :-)<br /> Je te retourne ces mêmes souhaits pour d'innombrables instants précieux. Je t'embrasse aussi.
L a V i t a N u d a
Publicité
L a     V i t a     N u d a
Publicité