J'adoooooooooooooore !
C’est la période des défilés. Des défilés de mode je veux dire !
Moi qui n’ai jamais assisté à un défilé de mode, qui ne lit les journaux féminins que dans la salle d’attente d’un médecin parce que ça ou Voici ou le Quotidien du Médecin c’est pareil, autant vous dire que je ne suis vraiment pas au courant de cet incontournable –pour beaucoup – de l’existence : la mode et les défilés de mode.
Mais, désormais il y a bien peu de journaux qui échappent à ce « marronnier » ! Alors je ne résiste pas à vous faire partager quelques extraits de ces choses édifiantes que j’ai appris récemment grâce au supplément mode offert gratuitement avec Courrier International.
« Marc Jacobs c’est le nouveau Calvin Klein. » (O.Zahm, Rédacteur en Chef de Purple).
« Après s’être rendue compte qu’elle (Michelle Alves, Top Model) ne faisait que du commercial, et non pas de la mode, elle a imposé à son agence de l’époque un changement d’orientation. » (P.Lacerda, journaliste à Oi).
« Aujourd’hui la mode est un style de vie… Pour moi le plus important c’est la pensée créative… Après tout la mode est une affaire trop sérieuse pour être prise au sérieux » (R.Rodrigues, directeur artisique à Oi).
« On est dans un registre plus cool… Même s’il faut pour cela dépenser des milliers de dollars !» (B.Mc Donald et K. Inderbitzen Waller, directeur et rédactrice de mode à Pavement).
« J’ai tellement de jeans que je n’en sais plus le nombre. Honnêtement je dois bien en avoir près de 300. Ca peut paraître un peu dingue, mais il n’est pas question que j’en jette un seul… » (M.S. Jarrett rédacteur en chef à Nylon).
« Ce qui est à la mode en ce moment c’est d’aller à une fashion party, d’être habillé très à la mode et de dire : « je ne m’intéresse pas à la mode. » Mais, comme les acteurs de la mode ont répété ça à l’envi, les gens « ordinaires » commencent à le dire aussi. Ce qui peut devenir problématique pour cette industrie, parce que la mode doit vendre à ces gens ordinaires »
« Nous avons édité un DVD et un livre consacrés à Duncan Wong, le maître yogi qui s’occupe entre autres de Madonna et Sting » (M.Sugatsuke, rédacteur en chef de Composite).
« L’assistance a retenu son souffle lorsque Burberry a affiché un blazer croisé, gonflé aux pectoraux et cintré à la taille. » (S.Menkes, critique de mode).
J’ai bien ri en lisant ces grands maiiiitres de la mode.
Et puis j’ai lu ça aussi, qui date de… 1967.
« Et comme la mode est un phénomène d’initiation, la parole y remplit naturellement une fonction didactique : le texte de mode représente en quelque sorte la parole autoritaire de celui qui sait tout derrière l’apparence confuse ou incomplète des formes visibles… d’autant que la connaissance de la mode n’est pas gratuite : elle comporte pour ceux qui s’en tiennent exclus une sanction : la marque déshonorante du démodé…
La mode ne peut se définir que par elle-même, car la mode n’est qu’un vêtement, et le vêtement de mode n’est jamais rien d’autre que ce que la mode en décide…
La mode doit projeter le modèle aristocratique, source de son prestige… mais elle doit en même temps représenter d’une manière euphorique, le monde de ses consommateurs… ».
Et j’ai bien ri une deuxième fois.