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15 novembre 2004

Noel En Novembre !

Aujourd'hui une petite note pour célébrer la fin du concours « Opéra ».

 

Quand j'étais gamin, puis ado, mon père travaillait pour une maison de disques. C'est comme ça qu'à la maison il y avait souvent de la musique. Chaque semaine ou presque un carton arrivait à la maison, qui contenait les nouveautés du catalogue : de la chanson française, du rock, du jazz, de la pop… plus tard du classique aussi…
C'est comme ça que je me suis rendu compte assez tardivement que les disques n'étaient pas gratuits, et qu'il fallait même les acheter en magasin dis donc ! Ce qui a coïncidé avec l'amputation de mon argent de poche naissant, transformé en quelques disques supplémentaires.

 

 

Un peu plus vieux, un peu plus grand, j'ai pu aussi avoir le droit à quelques places de concert de temps en temps, surtout ceux que mes parents jugeaient trop agressifs ou pas assez intéressants pour leurs tympans.

Bien sûr j'en faisais profiter mes petits camarades de l'époque.
Pour aller voir David Bowie, Dire Straits, les Pretenders, Supertramp, Madness, Queen ou d'autres... il n'y avait pas trop de soucis. Il y avait même plus de demandes que possible. Par contre, j'ai pu constater que les mêmes se montraient beaucoup moins curieux quand il s'agissait de groupes qui n'étaient pas (ou pas encore) au Top 50, sur les radios FM, en clip ou en live dans Les Enfants du Rock.

C'est comme ça que souvent je suis allé voir tout seul des groupes pourtant merveilleux comme Elvis Costello, les Comateens, Ian Dury (& the Blockheads), Squeeze, les Cramps... ou d'autres nettement plus improbables comme Joe King Carrasco (& The Crowns), Mary Wilson, The Long Ryders, les Plasmatics, ou même parfois pire que ça. Enfin non… Pas pire que les Plasmatics quand même.

 

 

Mais c'était toujours des moments de découverte, l'atmosphère enfumée (et même abreuvée) des concerts, voire plus pour les concerts de reggae... Le bruit des guitares, les pogoteurs fous aux 1ers rangs de la scène... J'étais curieux de tout ça. Même si les disques ne me plaisaient pas forcément j'aimais voir les groupes jouer live, car parfois ça transformait tout. Et il y avait aussi toute cette faune étrange présente aux concerts, ces tronches, ces styles, ces tribus avec lesquelles on aime bien s'identifier quand on est ado (ou même après). Et puis c'était marrant surtout, puisque c'était aussi mes premières soirées en "indépendant", hors du contrôle familial, à cavaler pour choper le dernier métro, ou galérer pour rentrer jusque dans cette maudite banlieue sud.

Puisque mes potes préféraient parfois être durs de la feuille plutôt que d'être curieux et de s'aventurer dans ces salles mal famées, ces repaires à punks, skinheads et autres déviants de la bonne société : le Palace, l'Elysée Montmartre, le Gibus, le Rose Bonbon… J'y allais tout seul muni des 3 ou 4 tickets que le dur labeur paternel avait amené jusque dans mes poches.

Et là j'avais un petit jeu.

 

 

J'attendais devant l'entrée de la salle. Comme d'habitude il y avait toujours quelques clients qui faisaient la queue en espérant trouver un ticket. Oui, même pour Joe King Carrasco and The Crowns dont le « tube » s'appelait pourtant « Caca de Vaca ».

 

Alors mon truc à moi, c'était d'attendre qu'un revendeur à la sauvette se pointe vers ses futures victimes dans l'espoir de faire fructifier son petit trafic. C'était le moment ou je pointais ma bouille de jeunot qui se mêle de quoi ? Hein, non mais des fois ! Je demandais « Vous cherchez des places ? ». Et à peine le « Oui » était il sorti de leurs bouches, je leurs tendait les 2 ou 3 tickets de ma poche, et m'éloignait en leur souhaitant un bon concert. Ce qui me plaisait, c'était leur bouille stupéfaite de ravis de la crèche pendant quelques secondes. Au bout de ma main, avec 2 ou 3 tickets de concert, j'étais Dieu, je pouvais faire un miracle : fabriquer du sourire.

 

Et non, je ne me déguiserais pas pour autant en Père Noël (ni en gendarme à cheval) pour animer le Noël de vos gamins cette année.

No Way !

 

Résultat Concours Saturday Night Fever.

Alors voilà, je suis allé relever les filets dans ma note et ma boite mail pour savoir qui auras l'immmmmmmense privilège (n'hésitons pas à superlativer à donf') d'aller voir M.Cunningham à l'Opéra Garnier.

Ca se joue en 2 candidatures seulement, pour le plus grand regret de mes bloggeurs provinciaux favoris.

Par ordre d'arrivée sur mon blog :

1/ Barnabé avec le 33

2/ Gilda avec le 1

Après c'est tout bête, j'ai additionné les chiffres donnés par les participants pour pouvoir "ploufer" comme on dit dans Titeuf.

3+3+1 = 7

Vous pouvez compter avec moi, le plouf-plouf tombe sur... Barnabé !

Alors, je suis très content pour Barnabé (et j'espère qu'il l'est aussi malgré le "glups" que j'entend depuis son blog ! hi hi hi), je suis très navré aussi pour Gilda de Carteret (ce sera pour une prochaine fois j'espère vraiment), et tous ceux qui auraient aimé pouvoir participer mais qui n'ont pas pu. Mais bon. Ca se pourrait que je recommence l'expérience un de ces jours !

:-) à tous !

 

Tintin / Objectif Lune

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Commentaires
L
> 4.<br /> Une photo ? Euh, ben , ch'ais pas. On va peut être le faire au feeling. Vous aurez la surprise!<br /> > Samantdi.<br /> Ca sera pour une prochaine fois Samantdi. Ceci dit, il y a de beaux spectacles au Théâtre du Capitole (c'est plus près) et à Blagnac aussi, si je me souviens bien (Audisud ? Odyssud ? Sais plus !).
S
Un petit bonsoir du soir, ah Barnabé a gagné ! C'est chouette ça, les deux copains qui vont se retrouver à l'Opéra !<br /> <br /> (si c'était plus près, l'Opéra, j'aurais bien tenté ma chance moi aussi... play again)<br />
4
Il faudra une photo du smoking et la casquette qui clignote de Barnabé et une photo de LVN en train de danser. (Ceci dit, j'aimais bien l'idée di kilt..)<br /> Ben oui c'est comme ça. Vous n'allez quand même pas nous faire baver à l'excès.
L
Ca alors, si il y a bien une chose à laquelle je ne m'attendais pas, c'est à ce quelqu'un sur le blog connaisse Joe King Carrasco.<br /> C'est vrai que sur scène, c'était poilant et ultra énergétique, avec cet orgue farfisa en pleine crise épileptico-tex-mex.<br /> Voir cette espèce de gusse, déguisé en une sorte de Blackadder avant l'heure, avec sa couronne sur la tête et sa cape... En train de sautiller partout, ou de se jeter du haut des chateaux de baffles... Hallucination rétrospective !<br /> Tu as raison, un vrai de vrai groupe de scène de la mort qui tue.<br /> :-)
A
Tiens, Joe King Carasco, ça c'était un pur groupe de scène. Comme tous les groupes de cette mouvance white trash d'ailleurs : Dino Lee "king of white trash", les cannibals et autres que j'ai pu voir sur scène. Jamais beaucoup écouté leurs disques, toujours adoré les voir sur scène.
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